Le mot « Locavore » vient de « Loca » (local) et « vore » (manger, comme « carnivore » = manger de la viande ; ou « frugivore » = manger des fruits). Autrement dit : Manger local. En quelques mots, un « Locavore » est une personne qui ne consomme que des produits locaux qui ont été produits à une faible distance de son domicile.

Une réflexion qui va plus loin…

Si le fait de consommer uniquement local est chose quasi impossible dans le monde d’aujourd’hui, et pas nécessairement souhaitable d’ailleurs (chacun a son avis sur la question !), nous sommes partisans, chez Locavore de Cornouaille, d’un certain bon sens et particulièrement au niveau alimentaire.


C’est à dire ?


Un premier pas vers un monde meilleur (oui, nous sommes nécessairement un peu utopiste… mais finalement, pas tant que ça !) serait de ramener du pragmatisme et du réalisme dans cette mondialisation. Attention ! La « mondialisation » n’est pas une mauvaise chose, loin s’en faut : l’échange, la diversité, la rencontre de l’autre, la relative paix mondiale, et bien d’autres choses découlent directement de cette mondialisation. Mais il y a des aspects, dans cette mondialisation, totalement folles et aberrantes.


Nous pensons évidemment au fait d’importer des tomates de Chine, des cornichons d’Inde, du poulet du Brésil… lorsque nous pouvons produire, facilement, tous ces produits au plus près des lieux de consommation. Nous pensons aussi aux crevettes pêchées en Atlantique par des chalutiers Irlandais, expédiées au Maroc pour être décortiquées, puis réexpédiées en Irlande pour être emballées, puis à nouveau réexpédiées partout en Europe pour être consommées. Qu’un aliment que l’on consomme, et qui pousse localement, ait pu parcourir plusieurs milliers de kilomètres : Ça, c’est bien de la folie !

L'association CALME développe depuis trois ans cette activité solidaire. Notre territoire est riche en prodcution alimentaire et vous savez comment ceux-ci souffrent quand ils sont confrontés à la grande distribution.

Une équipe de CALME visite les producteurs, établit avec eux une relation de confiance, liste les produits susceptibles d'intéresser nos adhérents; Nous sommes constamment en contact avec eux pour suivre leur production et les difficultés qui peuvent rencontrer.

Pour être producteur locavore chez CALME, il faut signer une charte de confiance et de tranparence.

Pour bénéficier de cette activité, il faut être adhérent.

Vous recevrez des courriels de notre équipe vous avertissant d'une commande d'un ou de plusieurs produits. Vous êtes libres de commander sans minimum mais avec un maximum pour éviter de déséquiliber la production de notre exploitant.

Les produits que nous proposons dans en permétuelle évolution. En image vous avez déjà une idée de la liste des produits proposés.

Pour plus de détail, nous consultez:

Tout cela a été rendu possible par l’appât du gain de quelques uns et par une énergie quasiment gratuite. Cette ère, nous le savons tous, touche à sa fin et ces folies disparaîtront en même temps que le pétrole à bas coût.


Alors, prenons de l’avance !

Contrairement à ce que l’on pourrait peut-être s’imaginer au premier abord, avoir une démarche locavore est bel et bien être pionner, et non passéiste !

Nous expliquons. Comme mentionné plus haut, les excès du transport international ont touchés des aliments qui peuvent être produits, à coûts raisonnables, directement dans nos régions. C’est à dire qu’une tomate produite et vendue localement en Cornouaille sera, pour le consommateur final, au même tarif que la tomate importée d’Espagne qui devra supporter le coût d’un transport qui augmente chaque année et le coût des intervenants (distributeurs, grossistes, importateurs, etc.). Demain, la tomate locale sera moins chère (car non impactée par le coût d’un transport) et naturellement, les importations d’Espagne cesseront.




L’avenir, c’est donc bien la consommation d’une alimentation produite localement.




Partant de ce constat, pour ne pas dire de cette évidence, nous devons tous (producteurs, citoyens-consommateurs, collectivités) nous organiser pour dès à présent préparer cet avenir, plus proche que vous ne pouvez peut-être l’imaginer.




C’est aussi ça être adepte du locavorisme : agir réellement et de manière tangible pour demain, aider les producteurs à s’installer et se développer, promouvoir auprès de tous cette méthode de consommation que tous devront bientôt adopter. C’est aider notre société à prendre les devants.